Quand je parle
Je me sens éclaté
Relativement dérangé
J’ai envie de crier
Je pense que tu devrais la fermer
Je vais vraiment me mettre à pleurer
Mais j’exagère
Je fais mon show
Pour qui est-ce que je me prends à dire ce que je pense?
Mais je continue à te regarder
Et j’ai le regard meurtrier
Ça te fout en rage quand je deviens sauvage
Un vrai carnage
À ce qui parait, je suis égoïste
Un p’tit criss
J’aimerais qu’on parle de toi
Et j’ai tes yeux face à moi
Et tu fonds
En tous ceux qui avaient les mêmes intentions
À nouveau
Je ne sais plus quoi faire
À croire qu’on ne s’y fait jamais au calvaire de se taire
J’ai besoin d’un rappel comme pour le tétanos
Que de parler ça fait mal
Rien n’est plus efficace que de retomber sur terre
Après avoir été lancé dans les airs
Mensonges
Ce fluide blanc opaque qui m’empêche de respirer
Ma gorge en est remplie
Une goutte de trop et je la recrache sur le premier qui rit
Depuis un moment, j’ai oublié ce que ça faisait de se sentir propre
Maintenant je dois porter le fardeau des drames
Je crois bien en être capable
Je dois en être capable
Des fractures innombrables
Les dommages seraient irréparables
J’ai un Mensonge sur le bout de la langue
J’en suis imprégné
Complétement tatoué
Je voudrais me retrouver dans le chemin de ma liberté
Mais je suis coincé
Le labyrinthe de la peur
Cul de sac dans toute sa profondeur
Il ma pogné et je suis dépassé par toute sa complexité
Il doit bien rire de ma stupidité
Je veux m’échapper
Ne plus avoir à chercher
Juste m’envoler comme un oiseau enfermé par une bande de poissons
Mais je me plante avec un joint ou du vin
Tout ceci en vain
Le monde reste à pleurer dans le noir comme dans la vérité