Vous avez dit… Queer?

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Queer

Mélina Desmarais – Chronique

Qu’est-ce que cela veut dire être queer? Vous avez peut-être déjà entendu ce terme, d’origine anglo-saxonne, en vous posant cette question. Eh bien, ce mot a été et peut être utilisé de différentes façons.

Il faut savoir qu’au tout début, il s’agissait d’une insulte envers les gens n’appartenant pas aux normes hétérosexuelles et cisgenres. (Une personne cisgenre est une personne dont l’identité de genre est en accord avec le sexe qui lui est assigné à la naissance ou, autrement dit, l’inverse de transgenre.) À l’époque, cela signifiait bizarre ou étrange.

Selon le site Interligne (site d’aide et d’information concernant les sujets LGBTQ), le mot queer a par la suite été «réapproprié par les communautés LGBT de manière à en faire un symbole d’autodétermination et de libération plutôt qu’une insulte», 

Les personnes se décrivant comme queer, ne désirent pas s’imposer d’étiquettes telles que bisexuels, homosexuels, transgenres, etc. Il s’agit d’un terme plus fluide pour dire qu’on aime une personne et non son sexe ou son genre, ou pour dire qu’on ne s’identifie pas au système de binarité des genres imposés par la société. Ce mot regroupe alors toutes les identités de genres et orientations sexuelles.

Le terme queer est également utilisé, de plus en plus souvent, par des alliés de la communauté LGBTQ+ , qui croit en la théorie queer. Certaines personnes connues et influentes, comme Lily Rose Depp, la fille de Johnny Depp, se disent queer pour soutenir les jeunes de la diversité sexuelle et pluralité des genres. D’ailleurs, cette dernière mentionne avoir dit cela juste pour faire comprendre que vous n’avez pas à étiqueter votre sexualité.

Pour être plus clair, selon Wikipédia, cette théorie «propose que la sexualité mais aussi le genre social, masculin ou féminin, d’un individu ne sont pas déterminés exclusivement par son sexe biologique (mâle ou femelle), mais également par son environnement socio-culturel, par son histoire de vie et par ses choix personnels».

Ce qui veut tout simplement dire que nous devrions arrêter de croire que tout le monde naît hétérosexuel et cisgenre.

En conclusion, il faut retenir que le mot queer n’est plus une insulte, cela représente désormais la communauté LGBTQ+ et ceux qui adhère à la théorie queer. Et les partisans de cette théorie, qui est aussi liée au féminisme, ne sont pas près de se taire. Au contraire, ils continueront à se battre pour faire valoir leurs droits.

Sources:

https://www.vice.com/en_us/article/avy9vz/can-straight-people-be-queer-435

http://interligne.co/faq/que-signifie-le-terme-allosexuel-queer/

https://fr.wikipedia.org/wiki/Théorie_queer

Activité offerte pour les NOUVEAUX ARRIVANTS

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Le CFM est peuplé d’élèves nouvellement arrivés au Canada. Pour aider leur intégration, la Maison de la famille, en collaboration avec le Ministère de l’immigration, de la diversité et de l’inclusion (le MIDI pour les intimes), propose des ateliers-conférences très enrichissants pour les élèves.

Le prochain se tiendra le mardi 6 novembre 2018 de 10h35 à 11h35 à la salle polyvalente. 

Le thème présenter sera: LA GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES

Vous avez des questions concernant les trois mystérieux bacs (brun, vert et noir) ainsi que les autres déchets comme la peinture, le pouche-pouche en cacanne ou les piles? Toutes vos questions seront répondues!

ECHOSCIENCES – Nouvelle-Aquitaine

C’est un rendez-vous pour les 3 classes de francisation du CFM ainsi que la classe d’alpha-francisation.

Randonnée au parc Les Salines

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Une randonnée pédestre automnale est organisée au parc Les Salines par le comité sport. Venez marcher sur de magnifiques sentiers d’une longueur de 4,5 km, respirer l’air frais et observer les écureuils!

La sortie se déroulera le jeudi 15 novembre 2018, de 10h35 à 11h35 (3e période).

Les élèves inscrits se déplaceront en covoiturage et les présences seront prises pendant l’activité. Il y a 30 places disponibles. Vous devez vous inscrire le plus rapidement possible en écrivant votre nom sur la feuille déposée au le babillard de l’accueil. Les élèves de moins de 18 ans, vous aurez besoin d’une feuille d’autorisation de sortie. L’activité est gratuite et est supervisée par les enseignants Nicolas Cusson et Johanne Landry.

Bonne randonnée! 

Les loisirs au Moyen-Âge

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Dominik Lagacé – Chroniqueur

Les loisirs au Moyen-Âge

Le Moyen Âge a pour réputation d’être une époque violente et autoritaire. Cela dit, tout n’était pas aussi sombre que nous pourrions le croire. Entre les batailles, les rassemblements devant les pilotis et les heures passée à labourer la terre, les habitants pratiquaient divers loisirs tous aussi différents les uns que les autres. Certes, ce n’était pas tout le monde qui pouvait pratiquer les mêmes activités. Certaines étaient réservées à différents groupes de gens bien spécifiques.

Tout d’abord, il faut préciser que la société fonctionne de façon différente. Le peuple est divisé en plusieurs sous-groupes, mais ce qui va nous intéresser aujourd’hui est la division entre les riches et les pauvres. L’écart que nous avons aujourd’hui entre les êtres fortunés et les plus démunis est beaucoup moins flagrant qu’au Moyen Âge. Du moins, dans les pays industrialisés. Tandis que les élites de la société s’asseyaient autour d’une tasse de thé tout en parlant politique, les paysans quant à eux, dévouaient corps et âmes pour subvenir aux besoins de leur famille.

Les fêtes religieuses et les festivals

Puisque la religion à une place primordial dans la vie des habitants. Les événements tels que le carnaval, le mardi gras et le carême sont des moments où le petit peuple peut festoyer comme il se doit. Tout débute avec le carnaval. D’après mes sources, il commence à l’Épiphanie, une fête chrétienne qui se déroule en début janvier. Cet événement met un terme aux fêtes de Noël et se poursuit jusqu’au mardi gras, à l’aube de la période du carême. En gros, c’est le moment où les gens s’explosent le ventre avec de délicieux repas entourés de musique et de blagues de mauvais goût. Avec le temps, des déguisements et des masques voient le jour. Tout le monde porte une nouvelle identité, que ce soit humanoïde, animalière voire même divine.

Selon un vulgarisateur européen bien connu de l’internet : « Le carnaval est également fait pour se moquer de certaine personne. Les principales victimes sont les nouveaux mariés ayant une différence d’âge trop importante ou les veufs et veuves qui se marient à nouveau peu de temps après la mort de leur ancien(ne) partenaire. » Les gens vont alors manifester devant la maison de leur victime jusqu’à ce qu’elle paye un montant qui sera ensuite donné à des œuvres charitables. Ce genre de situation peut dégénérer si le nouveau couple refuse de payer…

Selon le contexte social et politique, le carnaval peut mener à des combats sanglants comme celui du carnaval de Romans de 1580. C’est finalement au quatorzième siècle que l’élite de la société monopolise les droits du carnaval pour ensuite interdire sa pratique au peuple.

Les troubadours

Au douzième et treizième siècle, un nouveau moyen de divertissement s’installe. Le terme Troubadour signifie quelqu’un qui est poète et également musicien. De façon générale, ces gens forment des petits groupes pour chanter leurs œuvres. Les groupes sont composés d’un troubadour, que nous pourrions remplacer par un chanteur de notre génération. Il y a aussi des joglars, qui eux, représenteraient les musiciens du groupe. À l’époque, la population est globalement analphabète. Ces artistes semblent donc adapter alors leur chant en fonction du public qui les écoute. Il y a le Trobar Ric, qui utilise une formulation plus stylisée et riche en vocabulaire. Vient ensuite le Trobar Leu, une écriture plus populaire qui correspond le plus aux tendances des gens. Finalement, il y a le Trobar Clus qui est un chant s’adressant particulièrement aux gentes demoiselles et aux gens cultivés.

La chasse

Principale méthode de subsistance, la chasse était permise pour tous. Cela dit, très vite au début du Moyen-Âge cette activité devient réglementée et est un privilège pour la noblesse. Les paysans ne peuvent la pratiquer et sont punis s’ils enfreignent la loi. Ceux qui l’enfreignent commettent un « délit de chasse ». Les peines qui en découlent peuvent aller jusqu’à la peine de mort.  Cette interdiction sera officiellement instaurée en 1470 par Louis XI (11). Les non-nobles, les clercs et les gens d’armes en sont maintenant privés. Avec le temps, les territoires de chasse deviennent alors la propriété du roi et de l’élite sociale.

Enfin de compte, on peut comprendre que le Moyen-âge est une époque de festivités, malgré les restrictions qui s’imposent au peuple. Cela dit, aujourd’hui, au moins, tous sont contraints aux mêmes cadres et font la fête dans les mêmes limites.

Oouuf! Nous avons évolués…

Pour en savoir plus, voici la liste des sources consultées:

Une vie d’écrivaine

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Kim St-André-Lafrance – Entrevue

Vous connaissez tous le monde de l’écriture, que ce soit par obligation pour un cours de français ou part intérêt d’un roman que vous avez aimé. Ça peut être aussi parce que vous aimez écrire et que vous avez une imagination débordante ou simplement pour vous replacer les idées dans un journal ! La lecture et l’écriture font partie de notre vie continuellement, mais qui connait la vie d’un écrivain…? Vous savez, ce nom que nous retrouvons sur la page couverture d’un roman ou dans le bas de la dernière page d’une histoire ou d’une lettre ! Ce nom est le nom de la personne qui vous a fait rire, pleurer ou même rêver. Dans un roman, vous plongez dans le monde de quelqu’un et aujourd’hui je vous présente l’une de ces personnes!

Son nom est Sonia Alain, elle est connue autant en France qu’au Québec et j’ai l’immense honneur d’être l’un de ses « contacts ». Mieux connue pour ses histoires érotiques tel que Annabel et Max Adultes consentants, elle écrit aussi des histoires fantastiques avec Les gardiens des portes et elle touche aussi au roman historique D’amour et de haine, une véritable plongée dans la tragédie silencieuse qu’est L’empress of Ireland et, récemment, elle a même fait un tour dans l’horreur avec son roman Le petit chaperon rouge, roman qui fait partie des contes interdits.

Si vous voulez en savoir plus, je vous conseille d’aller visiter:

Pour l’empress of Ireland= https://fr.wikipedia.org/wiki/Empress_of_Ireland

Pour les contes interdits= http://www.revueclairobscur.ca/les-contes-interdits-nouvelle-serie-dhorreur-des-septembre/

Bon, passons maintenant aux réponses que la fabuleuse Sonia m’a données lors de notre entretien via Messenger ?

MOI : Je commencerais avec un ; Bonjour Sonia, pourrais-tu me parler du début de ta carrière ? À quel moment tu t’es dit que l’écriture était ce que tu souhaitais faire dans la vie ?

SONIA : Bon matin! ? Alors voici ma réponse à tes deux questions :

Je m’amusais à écrire des nouvelles adolescentes, rêvant qu’un jour mes histoires seraient retenues par le milieu du cinéma. J’aimais tout particulièrement inventer de nouvelles fins à certains films comme Star Wars par exemple.

Puis, au début de la vingtaine, j’ai délaissé l’écriture de mes nouvelles pour me concentrer sur l’écriture d’articles pour des magazines qui touchaient à mon domaine (soit la petite enfance, car j’étais éducatrice). À ce moment-là, la rédaction de ces articles comblait mon besoin d’écriture.

Puis, vers la fin de la vingtaine, le besoin d’écrire à nouveau des histoires est revenu en force. Dès lors, j’ai commencé à écrire un roman historique (Le masque du gerfaut). Étant donné que l’histoire se déroulait au Moyen Âge, je devais faire beaucoup de recherches pour me documenter, mais ça ne me dérangeait pas, puisque j’adorais ce volet du travail. J’écrivais dès que c’était possible ; à ma pause au travail, le soir chez moi, le week-end. C’était comme un besoin vital. Et plus j’écrivais, plus j’avais le goût d’écrire, avec des idées plein la tête.

Une fois que mon roman fut terminé, je l’ai fait lire à mon entourage. Puis je me suis décidé à l’envoyer à plusieurs maisons d’édition. Vlb éditeur accepta de publier mon manuscrit à la condition que je retravaille certains passages, ce que je fis. Quand mon roman fut enfin publié, j’ignorais encore à ce moment-là que j’en ferais mon métier. Je désirais surtout voir la réaction du public et tenir mon roman entre mes mains. C’était une grande fierté et j’étais comblée.

Après quelques mois, en voyant la réaction du public, j’ai finalement décidé d’écrire un second roman, puis un troisième, et depuis, j’écris sans arrêt…
Entre temps, mes maisons d’édition et des personnes dans le monde littéraire ont commencé à m’approcher pour écrire des romans spécifiques (commande spéciale) et pour participer à des projets particuliers. Dès lors, je me suis mise à écrire à temps plein et quelque part en chemin, j’en suis venue à prendre conscience que c’était là ce que je souhaitais faire de ma vie.

Moi qui pense tout haut: Sachez que pour moi Sonia est un modèle, alors, en réaction à ses généreuses réponses, je n’étais pas très loquace et je ne savais pas quoi lui dire, je ne la remercierai jamais assez pour avoir accepté cet entretien. ?

MOI : Wow !! C’est énorme … Heum bon voilà !! Qui a été, ou est encore à ce jour, ton inspiration ?

SONIA : C’est l’auteure française Anne Golon qui m’a inspirée en premier lieu pour écrire mon roman historique « Le masque du gerfaut ». Adolescente, j’avais écouté l’adaptation cinématographique de ses premiers romans « Angélique, marquise des anges » (et je les écoute toujours avec autant d’intérêt après tout ce temps). J’étais tombée en amour avec ses deux personnages : Angélique et Joffrey. J’avais tellement aimé leur histoire que j’avais acheté la série au complet chez « J’ai Lu », soit 23 tomes.
Lorsque j’ai écrit mon roman « Le masque du gerfaut », j’ai décidé de donner le nom de Joffrey à mon personnage masculin en souvenir de cette magnifique série.
Cette auteure est décédée en 2017 à l’âge respectable de 95 ans. Et jusqu’à la toute fin, elle était présente dans des événements littéraires et poursuivait son rêve d’écriture. Un exemple magnifique et une grande source d’inspiration.

Mon conjoint aussi est une source d’inspiration. C’est un homme merveilleux qui m’inspire beaucoup pour la noblesse d’âme de mes personnages masculins et l’amour inconditionnel que ces hommes portent à leur compagne dans mes romans. Sylvain et moi sommes en couple depuis maintenant 30 ans, et l’amour qui nous lit fait que j’aime autant écrire des histoires d’amour.

Puis, il y a aussi ma passion qui me guide dans mon écriture. J’ai toujours adoré tout ce qui touche à l’histoire et aux mythes, et c’est pourquoi j’aime autant écrire sur ces sujets.

Si vous voulez en connaitre plus sur Anne Golon, je vous invite à aller visiter ce site : https://fr.wikipedia.org/wiki/Anne_Golon

Moi: Pour ma part, j’espère pouvoir rencontrer Sonia aussi longtemps dans les salons de livre et bien sûr que j’irai voir les œuvres d’une écrivaine qui en a inspiré plusieurs. Sonia vit littéralement l’amour qu’elle décrit dans ses romans, raison de plus qui nous permet de comprendre pourquoi on rêve tellement avec ses histoires !!

MOI : C’est tellement inspirant que ça me donne la larme à l’œil !! Est-ce que tu savais depuis le début que tu voulais cibler des lecteurs de 16 ans et plus (je dis 16 puisque tu es connue comme écrivaine érotique )

SONIA : Oui! Je suis trop intense dans mon écriture pour écrire pour un public plus jeune. Je préfère écrire pour les 16 ans et plus, car ainsi, je peux écrire sans aucune contrainte et aborder les sujets que je désire.

MOI : Génial … Dans tous les romans que tu as écrits, lequel a été ton plus grand défi ?

SONIA : Le Petit Chaperon rouge, car j’étais dans un genre différent de ce que j’écris habituellement. De plus, il s’agissait d’une commande, et il y avait des directives spécifiques à suivre. Sans oublier que je devais m’efforcer de demeurer fidèle, d’une certaine manière, au conte original.

J’avais aussi deux mois pour écrire ce roman, ce qui était très court comme échéancier, car habituellement, je prends 6 mois (ce qui englobe les recherches, l’écriture et le travail sur le manuscrit). Je devais donc écrire rapidement, qui plus est dans un genre que je ne lis pas non plus en temps normal.

C’était donc un défi de taille, mais que j’étais très contente d’avoir relevée.

MOI : Et je t’en félicite je suis fière pour toi …. Est-ce qu’il y a des auteurs/auteures avec qui tu entretiens des relations (amicales, connaissances, etc.) avec qui tu converses et qui te suggèrent des choses… ou inversement ??

SONIA : C’est certain que nous développons des amitiés avec certains auteurs, surtout que nous nous côtoyons tout au long des différents Salons du livre qui ont lieu durant l’année. C’est toujours très agréable de nous revoir et de jaser ensemble.

Au fil du temps, nous développons aussi des amitiés durables avec certains, nous échangeons via Facebook et il arrive même de nous voir en dehors des Salons du livre.

Au début, deux auteures m’avaient donné des conseils pour les premiers tomes de ma série « Les gardiens des portes ». Et aujourd’hui, c’est moi qui apporte mon aide en effectuant un travail d’édition auprès de nouveaux auteurs chez les éditions AdA. Je conseille aussi parfois des jeunes qui ont des projets d’écriture et qui viennent me jaser durant les Salons du livre.

Mais j’aime aussi avoir un regard extérieur sur mes romans. C’est pourquoi je fonctionne avec un petit groupe de bêta-lectrices. Il s’agit de femmes fantastiques qui prennent le temps de lire les chapitres de mon roman au fur et à mesure que je les écris, et qui me donnent leur avis. C’est un premier regard qui est très important pour moi!

MOI : L’histoire des jeunes me rappelle vaguement quelque chose …. Merci d’être là quand on en a besoin (parce que j’imagine que je ne suis pas la seule )…. En dehors de l’écriture et du monde littéraire, as-tu d’autres activités ?

SONIA : J’aime beaucoup lire.  J’adore écouter des films et des séries. J’aime voyager. Et j’aime aussi faire du bricolage.

MOI : Génial !! … Pour ce qui est de tes voyages, j’ai remarqué sur tes photos Facebook que tu visitais les endroits énoncés de tes romans. As-tu parcouru tout ton univers ou pas encore ?

SONIA : J’ai eu la chance d’aller dans plusieurs de ces endroits, mais il m’en reste encore certains à découvrir et j’espère un jour avoir la chance de les visiter.
Disons que j’aime beaucoup voir de mes yeux les lieux où se déroulent mes histoires.

Devant le Colisée de Rome (Publication facebook)

MOI : C’est magique … Et pour finir, quels conseils donnerais-tu aux écrivains qui débutent ?

SONIA : Premièrement, il faut suivre ses rêves et croire en son potentiel. Deuxièmement, lorsque vous remettez un roman, il se doit d’être prêt à être publié, autrement dit, il doit être retravaillé au maximum. Les maisons d’édition reçoivent des centaines de manuscrits par année et choisissent moins de 10% des manuscrits, le vôtre doit donc ressortir du lot et être bien retravaillé. Voici donc quelques points importants à retenir : procurez-vous le logiciel Antidote pour vérifier votre orthographe, pour diminuer le nombre de répétitions de mots, pour diminuer le nombre d’adverbes généraux et le nombre d’adverbes se terminant par « ent » (ex. : amoureusement). Regardez aussi si vous utilisez souvent les mots de liaison comme les « et » et les « mais ». Assurez-vous que toutes les phrases se suivent bien, qu’il n’y ait rien qui accroche à la lecture, qu’il n’y a pas d’incongruité ou d’invraisemblance. Troisièmement, la réponse d’un éditeur peut prendre facilement six mois avant d’arriver. Il est donc conseillé d’envoyer votre manuscrit à plus d’une maison d’édition à la fois pour éviter une attente interminable.

Moi: Pour ce qui est de ses pages couvertures, Sonia à eu la chance de travailler avec le graphiste de la maison d’édition ADA, donc il n’y a pas d’essai/erreur. ?

Et voilà ce qui conclut mon entretient avec la fabuleuse Sonia Alain, je vous conseille fortement de découvrir ses romans, vous ne serez pas déçus…!

 

 

Le savais-tu?

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Vrai ou Faux?

 

Les légumes cuits au micro-ondes ne perdent pas leurs nutriments.

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Vrai! En effet, des études prouvent que la cuisson des légumes au micro-ondes et à la vapeur, retiennent le mieux les vitamines et les minéraux essentiels à notre organisme.

Article écrit par Le Club de Nutrition et d’Alimentation du comité sport du CFM.

Marche à l’ombre

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Yoan Pelletier – Critique  

Tout d’abord, Marche à l’ombre fut la première série dramatique originale de Super Écran, mais pour les gens qui n’y sont pas abonnés, elle est évidemment trouvable sur internet. Terminée en trois saisons, la série suit l’histoire de quatre criminologues qui doivent composer avec les enjeux moraux de leur travail et la pression de réussir leur vie. Le personnage principal, Rachel Marchand, interprété par l’excellente Laurence Leboeuf, est particulièrement venu me chercher.

Tout au long de la série, on suit sa descente aux enfers en se demandant sérieusement si elle va finir par remonter à la surface. J’ai trouvé le jeu de tous les acteurs très brillant et l’univers de la série suscitait grandement mon intérêt. Sans trop savoir pourquoi, le milieu carcéral et celui des maisons de transition me parlent beaucoup. Il m’était donc très difficile de ne pas enchaîner les épisodes les uns après les autres tellement l’intrigue nous tient en haleine. Les personnages sont attachants et ont une réelle évolution du début à la fin. J’apprécie aussi le fait que la série brise certains tabous de notre société comme la santé mentale, qui joue un rôle très important tout au long de l’émission. On y aborde aussi l’homosexualité et bien d’autres.

Sinon, je trouve également admirable qu’un auteur sache mettre fin à son projet après trois saisons, et ce, même si ça marche encore bien. Trop de séries s’éternisent et deviennent incohérentes dans l’unique but de faire de l’argent. Pour ma part, Marche à l’ombre fut une série coup de poing ainsi qu’un réel coup de cœur. Très humaine et percutante, en traitant de cas assez lourds, elle se classe assurément dans mon top 3 des meilleures séries québécoises. Étant quelqu’un de très fier de notre culture québécoise, je le suis d’autant plus lorsque je vois la qualité des séries qu’on peut créer ici. Bref, je vous la recommande sincèrement.

 

Métamorphose

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Megane Lemay – critique.

Métamorphose

Photo de Megane Lemay.

Avec une série fantastique de 5 tomes, l’auteure de la pentalogie Métamorphose, Ericka Duflo, monte rapidement en popularité. Cette française, née au Guadeloupe, a toujours été fascinée par la mythologie et en 2013, elle commence l’écriture du premier roman de la série: Exode.

Après la mort de sa mère, Senna, l’héroïne de ce bouquin, n’est plus la même. Elle se rebelle et se met en couple avec un garçon qu’elle n’aime même pas seulement pour se changer les idées. Suite à une exclusion temporaire de son école et à de nombreux échecs scolaires, le père de la jeune fille décide de l’envoyer dans un pensionnat… en Alaska! Heureusement pour elle, elle se fait rapidement des amis, dont sa camarade de chambre, Jessie. Par contre, des choses étranges se passent dans cette école: des apparitions de fantômes, la disparition d’une élève en forêt, le comportement de la directrice, que l’on peut qualifier de «trop» gentille, et ce mystérieux garçon très populaire auprès des filles, Ian, qui ne cesse de la fixer. Lorsque du jour au lendemain Ian passe de l’adolescent sombre, ténébreux et flippant, au garçon sympathique qui se rapproche de Senna, cette dernière découvre des secrets sur son existence qu’elle croyait impossibles dans la vraie vie.

Les histoires de la mythologie grecque peuvent-elles être réelles?

Ce roman aborde plusieurs thèmes comme la métamorphose, comme l’indique le titre du livre, les créatures fantastiques, surtout de la mythologie grecque, et un certain amour impossible, tel que Roméo et Juliette, mais en version surnaturelle. Bien qu’il y ait quelques clichés, j’ai trouvé le roman excellent! Quand je dis cliché, je parle de ces types d’histoires, ces thèmes, que l’on voit partout, qu’on peut qualifier de « pas très original »! Que ce soit du Seigneur des Anneaux ou de Star Wars, chaque histoire a ses petits détails qui diffèrent et qui offrent une certaine unicité. Dans Métamorphose, il y a le fait que la mère du personnage principal est morte récemment, il y a aussi l’ado sage qui devient rebelle suite à un traumatisme, un amour impossible…  On voit partout ce genre de situation dans les romans populaires auprès des jeunes. C’est pratiquement le même topo pour ce qui est de Twilight, ou même Harry Potter, qui lui est orphelin et n’a pas de parent. Senna doit vivre avec un deuil et l’amour viendra combler un manque affectif. Classique!

De plus, le lieu commun de la belle et populaire fille qui pourrit la vie du personnage principal et qui est jalouse de la relation avec le gars le plus beau et mystérieux de l’école, le mystérieux bad boy, se retrouve encore ici dans cette histoire. C’est du «déjà vu», mais on oublie vite ce moule préfabriqué, parce que grâce à toutes les explications sur les créatures de l’ombre et les petits détails sur la vie à cette école et sur les personnages, on peut facilement se dire que cette histoire est spéciale, différente, unique. Il y a aussi un petit détail dans le livre qui a attiré mon attention: l’histoire se passe en Alaska! Pourquoi en Alaska? Selon moi, c’est parce que c’est très éloigné de tout et donc les bizarreries passent «inaperçues».  Personne ne passe par cette petite ville dans cet état américain… à l’autre bout du monde.

Ce roman comporte 26 chapitres et des dialogues nombreux et efficaces. Il nous en apprend davantage sur la mythologie grecque dans laquelle on peut trouver Poséidon et Zeus, par exemple, et sur d’autres créatures qui la constituent.

De plus, Senna, qui est la personnage principal, nous invite dans sa tête grâce à une narration interne ponctuée de monologues, ce qui nous relie à elle et à ce qu’elle ressent. Les valeurs sur les amis et la famille, principalement, sont très bien exprimées et décrites par son engagement envers les siens, mais surtout envers son père. Ce sont aussi des valeurs qui me sont chères, alors je pouvais aisément m’identifier au personnage. 

Puisque ce roman s’adresse essentiellement aux filles de 15 à 24 ans, il est donc normal que je l’ai adoré. Les histoires d’amours sont toujours bien appréciées des jeunes adultes et c’est pour cette raison que ce livre a rapidement été vendu en millions d’exemplaires.

 

 

MA PLUS BELLE HISTOIRE… revient en force!!!

Depuis maintenant 16 ans, la Fédération des syndicats de l’enseignement organise annuellement le concours d’écriture Ma plus belle histoire, qui s’adresse aux adultes en formation dans les centres du Québec. Voici ce que tu dois savoir si tu désires participer :

 La date limite pour remettre ton texte est le vendredi 23 novembre 2018

Tu dois remettre ton texte (version électronique) à l’enseignant ou l’enseignante qui t’aide avec ton projet d’écriture!

  • Tu dois remettre ton formulaire d’inscription à ton enseignant.
  • Ton texte doit contenir entre 500 et 1000 mots
  • Tu peux écrire sur le sujet de ton choix (fait vécu, texte de fiction, poème, etc.)
  • Tu peux écrire plusieurs textes

Ce que tu dois écrire à la fin de ton texte

  • Ton nom
  • Commission scolaire de Saint-Hyacinthe
  • Enseignant : le nom de ton enseignant
  • Syndicat de l’enseignement Val-Maska

Les gagnants seront dévoilés lors d’une soirée à la salle La Scène le 16 mai 2019

Laisse aller ta créativité et tu cours la chance de gagner une multitude de prix!

*De plus, pour chaque texte remis, le participant se méritera un billet au cinéma! *