Quand je parle et Mensonges

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Quand je parle

Je me sens éclaté

Relativement dérangé

J’ai envie de crier

Je pense que tu devrais la fermer

Je vais vraiment me mettre à pleurer

Mais j’exagère

Je fais mon show

Pour qui est-ce que je me prends à dire ce que je pense?

Mais je continue à te regarder

Et j’ai le regard meurtrier

Ça te fout en rage quand je deviens sauvage

Un vrai carnage

À ce qui parait, je suis égoïste

Un p’tit criss

J’aimerais qu’on parle de toi

Et j’ai tes yeux face à moi

Et tu fonds

En tous ceux qui avaient les mêmes intentions

À nouveau

Je ne sais plus quoi faire

À croire qu’on ne s’y fait jamais au calvaire de se taire

J’ai besoin d’un rappel comme pour le tétanos

Que de parler ça fait mal

Rien n’est plus efficace que de retomber sur terre

Après avoir été lancé dans les airs

 

 

 

 

Mensonges

 

Ce fluide blanc opaque qui m’empêche de respirer

Ma gorge en est remplie

Une goutte de trop et je la recrache sur le premier qui rit

Depuis un moment, j’ai oublié ce que ça faisait de se sentir propre

Maintenant je dois porter le fardeau des drames

Je crois bien en être capable

Je dois en être capable

Des fractures innombrables

Les dommages seraient irréparables

J’ai un Mensonge sur le bout de la langue

J’en suis imprégné

Complétement tatoué

Je voudrais me retrouver dans le chemin de ma liberté

Mais je suis coincé

Le labyrinthe de la peur

Cul de sac dans toute sa profondeur

Il ma pogné et je suis dépassé par toute sa complexité

Il doit bien rire de ma stupidité

Je veux m’échapper

Ne plus avoir à chercher

Juste m’envoler comme un oiseau enfermé par une bande de poissons

Mais je me plante avec un joint ou du vin

Tout ceci en vain

Le monde reste à pleurer dans le noir comme dans la vérité

Le palais des mal aimés

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Le palais des mal aimés

 

Au sommet d’une rivière 

là où tout s’arrête 

on n’entend plus les oiseaux siffler 

c’est comme si le ciel s’était effondré 

et là essoufflé 

se tient élancé 

les doigts crispés comme sur le point de pleurer 

le palais des mal-aimés. 

Ils baignent dans cette torpeur 

cette mélancolie à faire peur 

à n’en pas croire l’horreur des gens qui meurent. 

 

Mais son souffle brisé sur ma nuque me fait me retourner vers cette saleté qu’est mon passé. 

Et sur la rive d’en face mon enfance refait surface sous les traits d’un arbre qui penche vers la droite comme pour dire à Dieu : « J’ai quelque chose à te cacher, un grand secret odieux, que tu n’es pas le seul à vouloir percer. » 

Mais pour voir la vérité éclater, il faudrait se regarder dans le miroir jusqu’à ce que notre reflet disparaisse plus loin que nos mirages, et on se retrouverait dans un dédale de couloirs qui ne s’arrêtent qu’à notre mort. 

 

Mais j’ai peur de tomber par-dessus bord 

dans un monde insonore où il n’y a pas de dehors 

seul le noir qui te mord 

qui te vole à la lune pour te faire couler dans la mer. 

 

 

 

Et elle est là, assise sur le porche 

une cigarette au bec et une bière à la main. 

La fée des mal-baisées me sourit les ailes mouillées. 

Elle me dit la bouche fermée. 

« Ne t’inquiète pas mon bébé, tout va s’arranger. Un jour ou l’autre le ciel finira bien par arrêter de tomber et toi ma douce fleur tu sauras pousser plus haut que le malheur. » 

Transition CFM cégep, tout est possible!!!

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PAR Dominik Lagacé

Le Cégep : L’école de l’épanouissement

Tu es sur le point de terminer ton parcours au CFM et l’idée d’arriver dans le domaine des études supérieures te cause une avalanche d’émotions différentes? Sache tout d’abord que ce que tu vis est normal et qu’il est important d’en parler! La nouveauté, c’est parfois terrifiant, mais ô combien satisfaisant lorsque les premiers pas sont franchis! Comme toi, je l’étais aussi et j’aurais aimé avoir les informations que je vais te transmettre ici. Dans l’idée de te rassurer, toi, futur membre de la communauté étudiante cégépienne, je te propose dans les prochaines lignes de te partager des informations pertinentes en plus de te donner quelques points de repère pour ta première session.

À l’instar de ce que beaucoup de gens dans ton entourage pourraient te dire, le cégep n’est pas une étape insurmontable aux difficultés démoralisantes. Si tu es à travailler fort pour quitter le CFM, il n’y a aucune raison pour que ton parcours au cégep soit différent. Certes, la méthode d’enseignement en cours magistraux et la prise de notes seront des choses à apprivoiser, mais les premières journées d’une session sont justement là pour t’aider à te familiariser avec cela et tes enseignant(e)s le savent également. Profite de ces premières journées pour leur poser toutes les questions qui habitent ta tête. Trop d’étudiants n’osent pas le faire par peur d’avoir l’air ridicules devant les autres, mais garde ceci en tête : « Les seules questions inutiles sont celles que l’on n’ose pas poser », alors fonce!

Au cours de ton séjour au cégep, tes enseignants te feront parvenir chaque session un plan de cours. C’est un peu comme ton échéancier que tu avais au CFM pour respecter les dates de tes examens et les devoirs que tu auras à faire. Consulte-le régulièrement, il est ton meilleur ami et tout ce que tu dois savoir s’y trouve! Tu peux le coller dans ton casier d’école si tu le souhaites, mais ce que je préférais était de le coller sur le mur à côté de mon bureau de travail. En gardant ce plan près de toi, tu sauras toujours quoi faire et combien de temps tu disposes, avant de le remettre à ton enseignant(e).

Bon, les cours et les travaux c’est bien chouette, mais il faut aussi savoir se faire des ami(e)s et s’amuser un peu. Au cégep, il existe beaucoup de clubs étudiants où tous sont invités. Tu es admirateur de sport? Pourquoi ne pas rejoindre l’équipe du Vert et Or de l’école. Tu préfères la technologie et les jeux entre groupes? Alors, rejoins le groupe de Esport ou le club de jeux de société! Le choix t’appartient!

Bien entendu, le cégep peut te créer du stress ou de l’anxiété et il est important de ne pas ignorer des sentiments. Il y existe, encore une fois, plusieurs ressources mises à ta disposition afin de t’aider à te sentir mieux au besoin. L’une que je te conseille de retenir est le Service d’aide à l’intégration des étudiants (SAIDE). Ce service concerne tout l’aide dont tu pourrais avoir besoin au cours de ton parcours : mesures spéciales pour les examens, calendrier détaillé pour les remises de travaux, intégration aux divers clubs et accompagnement lors des difficultés personnelles. L’autre ressource que je te conseille, c’est le centre de l’activité vie spirituelle et engagement communautaire (AVEC). Ce petit local se trouve tout près de la bibliothèque du cégep. L’AVEC est un endroit où tu peux venir te reposer et discuter avec d’autres personnes ou simplement, te ressourcer après un cours difficile. Si tu sens que tu as besoin de te confier, c’est l’endroit où aller et si tu aimes participer à des activités communautaires, c’est encore mieux!

Pour conclure avec ce petit article, je t’offre 5 conseils pour t’aider lors de tes études au cégep! Je te souhaite beaucoup de succès et j’espère que ces quelques lignes sauront t’encourager vers cette nouvelle étape!

  1. Consulte les documents que tes enseignants ou le cégep lui-même mettent à ta disposition. Toutes les informations cruciales s’y retrouvent.

 

  1. Pose des questions aux gens autour de toi, tu n’es certainement pas le seul qui commence le cégep et d’autres étudiant(e)s comme toi se retrouvent dans ta situation.

 

  1. Installe-toi un lieu de travail adéquat avec des outils pour t’aider à t’organiser : Plan de cours sur le mur, une liste de priorité, etc.

 

  1. Inscris-toi au Service d’aide à l’intégration des étudiants si tu en as la possibilité, c’est un gros coup de pouce quand tu en as besoin!

 

  1. Travaille fort, mais offre-toi aussi des moments de répit pour rencontrer des gens et devenir membre des clubs étudiants. (C’est bien de performer, mais ne mets pas les autres aspects de ta vie de côté, n’oublie pas de socialiser)

Conseil bonus

FAIS-TOI CONFIANCE!

Dominik Lagacé

Étudiant au Bac en Histoire à l’Université de Sherbrooke et ancien étudiant en Sciences humaines au cégep de Saint-Hyacinthe

 

Un président ou une présidente pour le CFM? C’est par ici que vous en saurez plus!

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PRÉSIDENTIELLE CFM 2022-2023

Encore une fois, le CFM donne à ses élèves le pouvoir de vivre des expériences qui vont au-delà des matières qui se retrouvent sur leur horaire. Chaque année, le « gouvernement » du CFM se forme et des élections sont organisées pour lui trouver un président ou une présidente. Voici donc les trois candidats qui briguent le poste. Sachez cependant que, peu importe le résultat, ces quatre élèves impliqués et investis siègeront à la table et seront vos fiers représentants!

Alors… à vos votes, prêts… Choisissez!

Christina W. Vincent

Bonjour à tous,

Je me nomme Christina W. Vincent. Je suis dans la classe ISP (intégration socioprofessionnelle). Je me présente au siège de la présidence.

Je serais fière de vous représenter. Je serais à l’écoute de vos idées et ouverte aux changements à apporter. Par exemple, si un élève me proposait des repas de la cantine, de changer les moments pour aller à la salle de bain ou des activités de spectacle 1x/mois, je rapporterais les idées au conseil avec plaisir.

Je suis une personne qui aime s’amuser mais qui prend le travail au sérieux. Je suis souriante, chaleureuse et sérieuse. Je pense que je serais la bonne personne pour vous représenter et apporter vos opinions et faire respecter vos droits en tant qu’étudiant et ainsi avoir du changement dans l’école si vous en ressentez le besoin.

Votez pour moi Christina W. Vincent et je m’assurerai de veiller à votre bien à tous et chacun.

Merci à touset bonne chance à mes futurs collègues!

Stéphanie Morin

Bonjour,

Je m’appelle Stéphanie, j’ai 26 ans. Je suis étudiante du Centre des formations des Maskoutains depuis 2014, mais j’ai pris une pause deux ans.

Je me présente donc avec une certaine expérience; fait partie du conseil des élèves presqu’à chaque année. J’ai même été une année vice-présidente des élèves. Ce sont des expériences que je n’oublierai jamais.

Je saurai être à votre écoute en tout temps. Je n’aurai pas peur de vous représenter.

J’espère également pouvoir me montrer à la hauteur de vos attentes!

Merci et bonne chance à mes coéquipiers!

 

Jean François Mercier

Je me présente pour la deuxième fois, pour la présidence. La première j’ai été choisi dans le comité étudiant et je conseillais le président en place.

Voici plusieurs des raisons pour lesquelles je me présente. pour commencer, c’est de servir de mentor, de modèle et bien sûr être une oreille attentive. Mon expérience de vie fait en sorte que je comprends votre parcours, j’ai été ado un jour dans ma vie. J’ai fait ce que j’avais à faire, je l’ai échappé une couple fois, j’ai quitté l’école tôt, plusieurs mauvais choix. Mais je suis fière de mon parcours car je suis ce que je suis devenu, un homme, un père (pas parfait), un amis, un étudiant et un futur mari.

Je serais le lien idéal entre vous et la direction, car je suis capable de comprendre votre réalité et je peux l’exprimer à la table de direction et le conseil établissement.

Je pourrais écrire encore des heures sur plein de sujets, mais malheureusement je suis limité.

Voici mes liens avec les comités auxquels j’ai participé.

L’année passée j’ai eu les postes de vice-président et président par intérim. J’ai dû m’adapter rapidement car, nous avions plusieurs projets à mettre en branle, mais le temps a joué contre nous. J’ai aussi été journaliste pour le journal étudiant (L’Agora) et j’ai fait partie du comité contre l’intimidation.

Je souhaite bonne chance à mes comparses!

 

Jérémy Poirier

Cher(e)s élèves de l’école

Comme deuxième année au CFM, j’ai le sentiment et le goût de m’investir pour notre école, je veux aider à ce que votre passage à notre école soit une belle expérience.

Je veux me rendre accessible pour les étudiants à différents niveaux, ainsi vous aider à faciliter votre réussite à l’école.

Il est important que chaque élève aime notre école et c’est pourquoi je m’engage à avoir une boite à idées pour que chaque personne puisse donner leurs idées ou leurs avis au conseil et nous ferons de notre mieux pour les appliquer. Je suis dynamique et engagé pour vous représenter auprès de la direction de l’école. Il est primordial que vous sachiez que nous formerons une équipe et que nous serons là pour se soutenir les uns les autres.

Ensemble améliorons notre quotidien !

Sur ce, n’oubliez pas de voter pour moi !

Bonne chance à mes collaborateurs!

DE L’ÉGLISE JUSQU’À LA COUR DE VERSAILLES

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DE L’ÉGLISE JUSQU’À LA COUR DE VERSAILLES

Par Dominik Lagacé

L’histoire de la vielle à roue

Cette sculpture que l’on retrouve sur la Cathédrale de Saint Jacques de Compostelle et qui représente l’Organistrum, est sans doute l’une des plus anciennes représentations de ce qui deviendra plus tard, la vielle à roue. Plusieurs fois peinte au cours des siècles qui ont suivi, la vielle à roue semble avoir été promu à un destin glorieux. Instrument complexe, elle s’inscrit comme soliste et connait une vie mouvementée. D’instrument du mendiant, passant par celui du Diable, jusqu’à se retrouver dans les cours royales, elle se modernisa pour être encore utilisée aujourd’hui.

L’histoire de la vielle à roue est assez singulière et fort intéressante pour peu qu’on ait le courage de chercher un peu. Cependant, l’instrument est si ancien que nous en avons un peu perdu sa trace au fil des époques. Une chose est sûre c’est qu’il arrive plus ou moins au 11ème siècle, mais serait-il possible que la vielle à roue soit encore plus ancienne. Essayons d’y voir plus clair.

Sébastien Leclerc, considéré comme LE graveur le plus extraordinaire à l’époque de Louis 14 décide entre 1704 et 1706 de produire une gravure qu’il remettra au fil du Roi Soleil, Louis de France. Cette œuvre qu’est l’Entrée d’Alexandre dans Babylone illustre alors l’entrée du jeune conquérant dans la ville de Babylone accompagné de gens qui festoie (PRÉHAUD 2011).  

Dans l’œuvre de Maxime Préaud, archiviste paléographe, on y décrit en détail la troupe de musicien qui se retrouve au côté d’Alexandre sur la gravure faite par le graveur du 18ème :

« Au milieu de tous et, pourrait-on dire, au centre du premier plan de l’image, dans l’axe de la ziggourat babélienne qui domine la cité, une sorte d’aède barbu joue d’une vielle à roue, dont il manipule la manivelle de la main gauche et le clavier de la droite, ce qui pourrait signifier qu’il est gaucher, ou que Sébastien Leclerc a négligé de l’inverser pour la gravure » (PRÉAUD, 2011).

Cependant, était-il vraiment possible qu’en -323 la technologie est permis l’invention et la confection d’un instrument aussi sophistiqué? La question se pose. D’ailleurs l’historienne de l’art et musicologue française Florence Gétreau remet en doute l’exactitudes des éléments que Leclerc à peint tout comme Préaud semble le faire.

En ce sens, puisqu’il est difficile de mettre en lumière l’existence de la vielle à roue dès l’antiquité nous allons laisser de côté cette option. Avançons jusqu’aux 10ème siècle, là où par un besoin d’avoir un accompagnement musical continu pour les pièces religieuse, nait l’Organistrum (DEFRANCE 1985). Celui-ci nécessite deux personnes afin d’être joué. On retrouve un musicien à une manivelle qu’il utilise afin de faire tourner une roue, un archet circulaire. De l’autre extrémité, un autre musicien actionne des touches afin de faire évoluer la mélodie (DEFRANCE 1985). Le résultat est celui espéré par l’Église cependant celui-ci est très encombrant et il est donc impératif d’être en position fixe, dans ce cas, il faut être assis pour l’utiliser. C’est donc près de 100 ans après la naissance de l’Organistrum que nait, à son tour, la vielle à roue (DEFRANCE 1985).

Les régions qui ont vu l’expansion de la vielle à roue sont majoritairement européenne pour ne pas dire, françaises plus précisément. Toutefois on en retrouve sous d’autre nom, en Espagne, mais également dans le nord (DEFRANCE 1985).  Durant le Haut Moyen-Âge, l’instrument qui était surtout ecclésiastique change de mains pour se retrouver dans ceux des ménestrels ou des musiciens au cours du 15ème au 17ème siècle.  Cependant au 16ème siècle, la vielle à roue ce voit être majoritairement abandonnée aux mendiants (DEFRANCE 1985). Les iconographies du 16ème jusqu’au 18ème nous permettent cependant de mettre en lumière le déplacement social que vie l’instrument. En effet, dans ces périodes la vielle à roue devient symbole de la misère et du vagabondage (DEFRANCE 1985).

Malgré la position précaire dans laquelle la vielle se trouve, celle-ci suscite quand même l’aristocratie français jusqu’à se retrouver dans les plus beaux salons de Versailles.

Avec le renouveau de cette popularité, une production de masse est encore entreprise. Avec les innovations en matière de lutherie la vielle bénéficie d’une conception plus pointue et esthétique. Mais il n’y a pas que l’instrument qui se retrouve à être vêtu d’un manteau de velours mais le répertoire musical également. Plusieurs grands noms tels que Antonio Vivaldi, François Couperin ou encore Léopold Mozart compose pour la vielle à roue (DEFRANCE 1985).

Étonnement, l’instrument ne trouvera refuge que chez un faible groupe d’amateur et les symboliques passée continue d’entacher sa réputation. La primitivité de l’instrument reste si bien gravée dans l’esprit commun qu’en 1737 un abbé écrit dans une lettre :

« Ce n’est point le goût, encore moins la raison mais la mode qui a arraché ces instruments à la main des aveugles et des pastres à qui nos ancêtres les avaient relégués. Il faut même devenir Pantomime pour leur attirer quelque succès. Et sans les grimaces de ceux qui en jouent, il ne serait pas supportable aux oreilles musiciennes après qu’on les a écoutés pendant plus d’un quart d’heure » (BOULESTEIX cité dans DEFRANCE 1985). Dès le milieu du 18ème la flamme pour cette musicalité s’éteint et les vielles sont vendus à la petite bourgeoisie, qui elle aussi, s’en détachera tout aussi vite. Après les événements de la Révolution française les quelques vielleux restant se regroupe dans les rues pour jouer (DEFRANCE 1985).

Au Québec, et en Amérique du Nord en général, la vielle se trouve à être une denrée rare. On peut supposer qu’avec l’arrivée des premiers européens sur le continent, quelques musiciens ont fait partie du lot, accompagné de leur vielle. Il semble difficile à ce jour d’affirmer cette hypothèse avec certitude malgré la plausibilité. Aujourd’hui la fabrication de vielle à roue semble connaitre un nouvel essor. Avec les méthodes de fabrication moderne et les nouvelles technologies, de nouveau modèle de cet instrument on sut conquérir le cœur des musiciens curieux (ALTARWIND MUSIC 2022).

 

Dominik Lagacé

Chroniqueur historique

Étudiant au baccalauréat en Histoire à l’Université de Sherbrooke

BIBLIOGRAPHIE

-BRITANNICA, T. Editors of Encyclopaedia. « hurdy-gurdy. » Encyclopedia Britannica, February 24, 2012. https://www.britannica.com/art/hurdy-gurdy.

-DEFRANCE Yves. Présence de la vielle en Bretagne. In: Annales de Bretagne et des pays de l’Ouest. Tome 92, numéro 3, 1985. pp. 241-256; https://www.persee.fr/doc/abpo_0399-0826_1985_num_92_3_3191

Hurdy Gurdy Instrument Shop-by George and Anwyn Leverett (altarwind.com)

-PRÉAUD Maxime, « Le vielleux d’Alexandre le Grand », Revue de la BNF, 2011/1 (n° 37), p. 81-87. DOI : 10.3917/rbnf.037.0081. URL: https://www.cairn.info/revue-de-la-bibliotheque-nationale-de-france-2011-1-page-81.htm

-WIKIPÉDIA. « Florence Gétreau ». Wikipédia. 23 février 2021 Florence Gétreau — Wikipédia (wikipedia.org)

ILLUSTRATIONS

– BRITISH MUSEUM. « L’Entrée d’Alexandre dans Babylone ». British museum, no. 1866,0623.83. print | British Museum

-WIKIPÉDIA. « Le Vielleur ». Wikipédia. Le Vielleur — Wikipédia (wikipedia.org)

-WIKIPÉDIA. « Organistrum ». Wikipédia. Organistrumsantiago20060414 – Organistrum – Wikipedia

 

 

 

 

Comment l’Ordre du Temple a-t-il causé sa propre perte?

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Source : Les Histovores (Chaîne Youtube

 

Comment l’Ordre du Temple a-t-il causé sa propre perte?

 

En 1314 à Paris la population française assiste au procès du 23ème et dernier grand maître de l’ordre des Templier, Jaques de Mollay. Devant le vieil homme, se trouve le roi Philippe IV le Bel ravi de voir son opposant réduit en cendre. Depuis la disparition de l’Ordre du Templier, les templiers font germer mythes et légendes. Mais qui étaient les templiers, et que savons-nous sur L’ordre du temple? C’est ce que nous allons découvrir dans le présent article

 

Afin de comprendre pourquoi cet ordre est né, il nous faut retourner dans le temps, jusqu’en l’an 1095 lors de la première croisade. Pour faire simple, celle-ci se vu lancée par le pape Urbain II, car le pèlerinage vers Jérusalem était devenu dangereux. Opposant les croisés ainsi que leur allié au sultanat de Roum, elle se conclu en 1099 par la reprise de Jérusalem par les croisés. Avec la fin de la première croisade, ce que l’on appelle les « États latins ou « franc », des parcelles de terre gouvernée par des chefs d’Occidents, furent créés, dont, le Royaume de Jérusalem.  Cependant, les routes étaient toujours dangereuses malgré la victoire chrétienne. C’est alors qu’un groupe de chevaliers, mené par un certain Hugue de Payn, demanda au Roi de Jérusalem de créer un groupe armé afin de protéger les pèlerins ainsi que le tombeau du Christ, lieu ecclésiastique d’une importance capitale.

Le groupe pris d’abord le nom de Les Pauvres Chevaliers du Christ et du Temple de Salomon, Chevaliers du Christ, vous avez compris pourquoi et Temple de Salomon fut ajouté, car ces chevaliers furent hébergés dans le Temple de Salomon, une partie du palais du roi de Jérusalem. C’est d’ailleurs pour cela que l’ordre changera de nom pour L’ordre du temple, que l’on connait aujourd’hui sous le nom de Templiers.

 

Les principaux fondateurs se rendirent en Europe, en 1127 afin de faire reconnaitre l’ordre par l’Église. En 1129, durant le Concile de Troyes, l’ordre est officiellement né. Il adopta alors la règle de saint benoit qui repose sur trois fondements principaux: la pauvreté, la chasteté et d’obéissance. Je vous conseille de mémoriser ces trois préceptes, car nous y reviendrons.

 

Petite parenthèse historique, malgré la reconnaissance de l’ordre, il faudra attendre jusqu’en 1147 pour que la croix de patté, symbole associé indéfiniment aux Templiers soit reconnu par le pape Eugène III.

 

Croix de patté

En tant qu’ordre religieux, les Templiers ont obtenu de nombreuses demeures monastiques et militaires que l’on appel des commanderies. Ces commanderies étaient une grande source de revenue grâce aux dons matériels de toute sorte, à des taxes qu’ils percevaient, mais aussi aux dons offerts qu’ils pouvaient obtenir. De plus, ces demeures étaient souvent composées de ferme, en plus des logis et monastères habituels. Cela est sans parler des richesses amassées lors des pillages qu’ils pouvaient faire durant les conflits en Orient, mais également en Espagne.

 

C’est également à Jérusalem que l’on retrouve le trésor de l’ordre, la Huche. Celui-ci contient tous les revenus monétaires de chaque commanderie, mais également d’autres choses dont des archives. Finalement, les templiers se faisaient de l’argent avec la lettre de change. Pour faire simple : Un pèlerin donnait une somme à une commanderie, celle-ci lui fournissait alors un document qui lui assurait un voyage sans surprise, ce qui est déjà plus agréable. Une fois arrivé en Terre sainte, l’échange inverse était effectué avec des intérêts. Et si le pèlerin ne se présentait jamais et bien, il gardait l’argent pour eux. Vous l’aurez donc compris, les Templiers avaient accumulé énormément d’argent et étaient devenu très riche.

Pour vous donner une idée plus explicitée, lors de la deuxième croisade, les Templiers donnèrent un prêt au roi de France afin qu’il puisse participer à celle-ci. En plus d’obtenir la garde du trésor royale de France et celui d’Angleterre, un peu plus tard.

 

Lorsque Saint-Jean-D’acre en 1291, fut prise par les Mamelouk, une milice au service des souverains musulmans, l’ordre des Templiers perdit la principalement raison de son fondement. Puisque que la Terre Sainte qu’il avait juré de protéger avait été perdu, l’utilité initiale des templiers, dans la protection des pèlerins chrétien, n’était plus.  Les Templiers se retire donc de Chypre et retournèrent en France pour s’occuper des commanderies déjà installées. En plus d’avoir une grande richesse, l’ordre du Temple avait accumulé une force militaire équivalente à 15 000 hommes incluent 1500 chevaliers durement entrainés.

Les Templiers, qui étaient devenu alors très influant et puissant, inquiétèrent le roi de France. Philippe « Le Bel » IV, était un être assoiffé de pouvoir et qui s’opposait fortement à la papauté, car celle-ci affirma que son pouvoir était bien supérieur à celui de la royauté. Voyant donc l’ordre du Temple comme une menace religieuse et une barrière à son pouvoir royal, Le roi de France décida de l’écarté.

 

Il tenta de faire disparaitre l’ordre une première fois, mais ne put le faire par manque de preuve contre ce dernier. Mais en 1305, un certain Esquieu de Floyran, ancien membre des Templiers maintenant renégat, lui avoua des dires à propos des pratiques sexuelles obscènes et de reniment de la foi au sein de l’ordre. L’ordre du Temple aurait donc brisé les trois principes fondamentaux de la règle de saint benoit dont je vous ai parlé plus tôt.

Pour rappel, l’ordre avait fait fortune avec le temps et donc bafouait la règle de pauvreté. Les aveux d’un ancien membre sur les pratiques sodomites et sur le reniment du Christ venait donc de « démontrer » qu’ils avaient brisé également la règle de chasteté et de l’obéissance religieuse. Philippe IV, très pieux, fut enchanté par ces aveux, car il justifiait maintenant une arrestation. Il envoya alors une lettre au pape Clément V, successeur de Boniface VIII et de Benoit XI. De son côté, le grand maître des Templiers, Jaques de Mollay, également au courant de ces rumeurs, écrivit au pape pour lui demander une enquête pontificale et l’obtenue en 1307.

Cependant, le roi de France ne put attendre et accusa la même année l’ordre des Templier d’hérésie, de simonies, de pratique sexuel homosexuel et d’idolâtrie. Le 14 septembre 1307, il donna l’ordre d’une arrestation massive des Templiers pour le 13 octobre 1307. Aux premières lumières de ce jour, Guillaume de Nogaret, un juriste, ainsi que des hommes d’armes entre dans le Temple de Paris, demeure de Jaques de Mollay et de bien d’autre templier. Ceux-ci se rendirent sans problème à la vue de l’ordonnance royale.

 

Le procès des Templiers commença par des séances de tortures sur les 138 arrêtés par le confesseur de le Bel et grand inquisiteur de France, Guillaume de Paris. Lors de ces interrogatoires, 38 mourut. Nombreux avouèrent sur la torture les allégations contre eux, mais certains résisterons jusqu’à leur mort. De son côté le pape Clément V tenta de protéger l’ordre, mais en vain. Il envoya toute fois deux cardinal pour entendre les témoignages à Chinon.

Dès le 12 novembre 1309, 15 Templiers sur 16 clamèrent leur innocence. C’est alors que le roi de France, lasser de cette enquête qui piétine, nomma un archevêque qui lui était dévoué, Philippe de Marigny. Le 12 mai 1310, 54 Templiers fut envoyé au buché pour leur « aveux » de 1307.  C’est en 1311 que commence le concile de Vienne, ayant divers buts dont, statuer le sort de l’ordre. D’ailleurs, 7 templiers se présentèrent lors de cette rencontre.

Phillipe de bel, s’y présenta également, afin de faire pression sur le pape Clément V. Ce qui fonctionna. L’ordre vu dissoute en 1312. Le pape affirma alors que les biens de l’ordre du Temple seraient redistribués à des ordres cadettes comme les Hospitaliers. Quant aux partisans, ceux ayant avoués ou ayant été innocentés pouvaient aller vivre dans une maison d’ordre. Quant à ceux ayant niés ou s’étant rétractés étaient puni par la prison ou la mort.

Lors d’une intime commission pontificale en 1313, les 4 dignitaires de l’Ordre dont Jacques de Molay, maître de l’ordre du Temple et Geoffroy de Charnay, précepteur de Normandie, affirmèrent leurs méfaits. Mais en 1314 lorsqu’ils apprirent qu’ils étaient condamnés à la prison à vie, de Molay et de Charnay clamèrent leur innocence. Ils furent donc condamnés au bucher sur l’île des Juifs le 18 mars 1314. C’est ainsi que L’ordre des Templiers et son dernier Grand maitre disparu.

Auteur : Dominik Lagacé

Étudiant en Sciences-Humaines

Propriétaire de la chaîne YouTube : Les Histovores

 

 

BIBLIOGRAPHIE

HISTOIRE DU MONDE « Templiers (ordre des) ». Histoiredumonde.net. 8 janvier 2011. Les Templiers – Histoire du Monde

SECRETS ET HISTOIRE « Les Templiers – Grande affaire que celle des Templiers…- ». Secrets-Histoire.com. (s.d)  Les Templiers – Secrets & Histoire (secrets-histoire.com)

WIKIPÉDIA « Ordre du Temple ». Wikipédia. 4 aout 2021. Ordre du Temple — Wikipédia (wikipedia.org)

Mon histoire…

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Mon histoire, par Sébastien Lussier

Bonjour chère élève du centre je vais vous présenter une histoire pour le journal du CFM. 

Pour commencer, je vais me présenter. Je m’appelle Sébastien Lussier et je suis Innu et Québécois. Mon père est Innu et Mi’gmaq. Son père vient de Listuguj en Gaspésie et sa mère, elle, vient de Mashteuiatsh au Saguenay lac-saint- Jean. Ma mère, elle, est une Québécoise. Sa mère vient de Saint Amable et son père vient de Québec et il est descendance Malécite, un peuple amérindien d’Amérique du Nord.  

 

Dès ma jeune enfance, je m’intéresse au culture amérindienne et je suis très content que mon père m’ait appris un petit peu de mon histoire: les fonctions amérindiennes et de nos ancêtres, les peuples des Première Nation m’ont toujours impressionnée et même si je suis un Innu et Mi’gmaq, je ne suis pas différent des autres. J’ai plein d’espoir qu’un jour, les deux peuples, les Amérindiens et les Québécois, s’entendent et qu’ils forment un peuple uni, rassemblé, qu’ils travaillent ensemble comme tous les autres peuples.

Maintenant je vais passer à un passage dur de mon histoire. Dans ma jeunesse, mes parents se sont séparés. Mon père est allée dans son coin et ma mère est restée avec la charge des 4 enfants. Ma mère ne pouvait pas nous garder. Ma mère devait prendre une décision pour notre bien-être, puis elle a pris comme décision de nous mettre en famille d’accueil.

C’est là que l’enfer à commencé pour moi, mon frère et ma sœur. J’ai été maltraité par mes parents d’accueil et agressé mentalement. J’ai traité de sauvage par les personnes de ma famille d’accueil et rien n’a été facile pour moi. Je me faisais taper dessus à l’école et je me faisais intimider par mes pairs parce que j’étais moitié Amérindien et Québécois. Ça, je n’ai pas aimé, puis j’ai arrêté d’aller à l’école jusqu’au jours où j’ai parlé de ces affaires à la police et à la DPJ.  Après ça, je me suis tourné vers mon père pour connaître mon histoire.

Maintenant je sais que j’ai un rôle dans la vie et que mes ancêtres m’ont laissé sur cette terre de protéger les autres préserver la terre mère et la nature.  

Pour finir mon histoire je voudrais que les peuples amérindiens et québécois se lient ensemble pour être un peuple fort!

Merci et faites attention à vous tous! 

De Sébastien Lussier, chroniqueur pour le journal L’Agora                                     

 

 

 

 

 

 

L’autobus 45

Mis en avant

Par: Miguel Dubé 

L’autobus 45 

 

Six heures du matin à Montréal 

 

Jessica entend son réveil sonner et elle ouvre les yeux, puis elle décide de se lever pour aller à son fabuleux travail. 

Elle se réveille tranquillement, mais elle n’a pas le gout de sortir de son lit et de fournir un effort considérable.  Elle décide d’aller dans la cuisine dans son petit deux et demie qu’elle a loué avec son copain.  Jessica regarde, puis se rend compte qu’elle est seule.  Elle se dit :  

  • Ah! mon petit cœur d’amour est déjà parti. 

Elle prépare son café avec un croissant accompagné de fraises par cette belle journée ensoleillée, puis elle le déguste avec son petitdéjeuner. 

Aprèselle se hâte pour aller à son travail.  Bien qu’elle ait ce travail depuis quelquemois, elle est heureuse, mais sent une certaine oppression de la part de sa supérieure en chef à la fin de la journée au moment de quitter le travail À chaque fois que c’est pour elle le moment de partir et qu’elle croit que sa chef, elle aussi a terminé, celle-ci trouve toujours un prétexte pour l’interpeler au moment de son départ, alors qu’elle a fermé son ordinateur, mis son manteau et s’est dirigée vers l’ascenseur.  C’est alors qu’elle se fait intercepter: 

  • Jessica, vous pouvez me terminer ces lettres de confirmation et les corriger, j’en aurais besoin pour demain matin. 

Jessica se sent pendant ce temps bouillir de l’intérieur et pleine de frustrations. Au moment où elle sent ces sentiments désagréables, puis quand elle regarde autour et voit ses collègues qui ont un sourire du coin des lèvres et un air moqueur. Elle a envie d’exploser et elle se dit : 

 Pourquoi me fait-elle toujours ça à la dernière minute et demande-t-elle souvent à moi ?  Il y a plein d’autres filles qui travaillent ici aussi! 

 

Jessica se prépare, s’habille et met dans son sac une robe splendide de soirée avec du maquillage et une magnifique broche à cheveux qui a la forme d’un papillonson portebonheur. Sa broche est quand même longue comme la longueur de sa main et pointue. Son amoureux veut emmener Jessica dans un grand restaurant ce soir et c’est peut-être ce soir que Joe va demander la main à son amoureuse. 

Jessica met ses talons hauts et, tout en marchant vers la porte, pense seulement à sa soirée et cela suffit pour faire taire ses frustrations au travail… 

 

Six heures et demie du matin à Montréal 

 

Tod entend sa mère crier jusqu’à dans sa chambre  

  • Tod! mon ***, lève-toi  Tvas être en retard à tes cours de menuiserie. 
  • Vas-tu arrêter de crier, après moi, ***! Jeannette …Tu sais il y a un mot qui existe : ça s’appelle respect. 
  • Tod !  J’ai décidé de te reprendre à condition que tu fasses quelque chose de ta vie! 
  • Bien! Oui, je le sais. Tu n’es pas obligé de me le rappeler tout le temps !! 

 

Tod se lève de sa chambre, qui se trouve dans le sous-sol, puis se dirige vers ltoilette, prend sa brosse à dents et se dit :  

  • Quelle journée de marde encore aujourd’hui ! 

 

Il finit de s’habiller et monte dans la cuisine pour aller déjeuner. Tod prend un bol et une cuillère, puis une boite de céréales.  Sa mère ne lui achetait jamais ses céréales préférées, mais seulement celles de son frère, même s’il n’habite plus avec eux.  Sa mère lui fait juste lui rappeler par exprès comment son frère est parfait.  Tous les matins, il a lhonneur d‘entendre sa mère lui dire :  

  • Si tu étais plus comme ton frère intelligent, constructif; lui au moins il est à l’université Il n’est pas compulsif, lui.  Tu es comme ton pèretu vas finir clochard comme lui. 
  • Ok! Jeannette, je m’en vais. 

 

Tod prend son sac à dos, ses bottes et ses outils et il franchit la porte Ensuite, même en fermant la porte, il entend sa mère :  

  • Justement, je l’ai vu en train de fouiller dans une poubelle, je ne suis pas sûre si c’était 

 

Tod est exaspéré par les dires de sa mère, à propos de son père, parce qu’il sait que ce dernier est parti de son plein gré. 

 

Il se dirige vers la rue pour aller prendre son bus pour se rendre à son école. 

En marchant, ça ne lui tente pas d’aller à son cours parce que son professeur de menuiserie l’a ciblé comme souffredouleur.  Il pense à son professeur et tout de suite il est appréhendé par le doute et l’inquiétude.  Il pense à la semaine dernière quand le professeur lui a donné un nouveau meuble à bureau à construire.  

 

Il s’était mis au travail et avait suivi le plan pour construire son meuble.  Il l’avait construit et était fier de son travail.  Quand il a terminé la finition de son meuble et fini de le peindre, il l’a ensuite mis debout, mais soudain, il s’est rendu compte que la couleur du meuble avait changé. Elle était devenue étrange.  Tout à coup, les pattes du meuble ont lâché et le meuble a bureau est tombé par terre. Les pattes étaient cassées... 

Tod a regardé son bureau et commencé à sentir de la frustration et de la colère monter en lui, car tous les élèves de la classe ont commencé à rire Ensuite il sest tourné vers son professeur et l’a vu sourire du coin des lèvres. C’était un sourire sournois et mesquin. 

Tod pris son sac à dos et est sorti de la classe en courant et a claqué la porte, parce qu’il savait que s’il restait à endurer tous ces regards moqueurs et tous ces rires contre lui, il allait finir par exploser 

 

Sept heures du matin à Montréal 

 

Jean sort de chez lui en se pressant. Sa blonde sort au même moment, et Jean prend sa voiture.  Sa blonde lui cri à haute voix : 

  • N’oublie pas de payer l’électricité, imbécile! 

 

Jean la regarde avec mépris et lui dit : 

  • Bien oui ! je vais la payer, la maudite facture, hurla-t-il  

Il s’empresse vers sa voiture et ouvre la portière.  Jean met le contact, mais la voiture ne démarre pas  

  • ***, crie-t-il, déchainé. Démarre, pétasse! 

 

Jean, depuis quelque temps, est accablé par diverses situations négatives avec son entourage et son quotidien habituelle.  Il claque la porte et décide de prendre l’autobus 45.  Entre temps, il pense à la semaine dernière, quand ses collègues se sont montrés sournois et mesquins.  Ses partenaires ont l’habitude de lui mener la vie dure et d’en faire leur souffre-douleur.  Un jour, ils ont mis un rat mort dans son casier. Il s’écria : 

  • Pourquoi faites-vous cela? 

Comme tous ses collègues se sont mis à rire de lui, il s’est senti bouillir en dedans de lui avec plein de colère et de haine qui ont remonté. 

  • Allez ! Est-ce que vous montez ? dit le chauffeur de bus. 

 

Jean revient à la réalité et monte dans son bus pour aller à son travail. 

 

Cinq heures du soir à Montréal 

 

Hugo se prépare pour partir pour aller porter un sac d’épicerie à une amie qui est dans le besoin.  Il est très exténué de sa journée parce que depuis ce matin, tout va de travers.  Premièrement, il a fait crever ses œufs parce qu’il les aimait bien au miroir; ensuite, il a fait brûler ses rôties.  Finalement, il a échappé son café sur lui.  Hugo se dit que c’est une journée ou tout lui semble agressant, même une de ses fleurs. 

 

Quand Hugo est dans cet état, cela dure toute la journée et c’est ce qui lui arrive. 

Cet état l’a suivi même jusqudans sa routine quotidienne comme quand il est allé au dépanneur chercher son paquet de cigarettes.  Le caissier lui tapé sur les nerfs parce que quand qu’il lui remis l’argent, il l’a trouvé arrogant et brusque par sa façon de lui remettre.  C’était la même chose quand il a pris le bus et réalisé que c’était le chauffeur qu’il n’aimait pas qui était au volant.  

Le chauffeur à l’habitude de le faire trébucher, en jouant avec l’accélérateur de son bus.  Alors! Hugo prend toujours le bus à des journées et a des heures différentes, car il ne veut pas croiser le chauffeur sournois et le caissier arrogant.  C’est une des journées auxquelles Hugo est souvent confronté. C’est une de ces journées qu’il vit aujourd’hui. 

Hugo revient à la réalité, puis il sort de son appartement pour atteindre l’ascenseur de son immeuble. Il arrive au rez-de-chaussée et sort dehors.  Il se dirige pour aller prendre l’autobus 45 avec le sac d’épicerie pour son ami. 

 

Cinq heures du soir à Montréal 

 

Jessica a presque terminé sa journée. Elle pense pouvoir finir partir sans contrainte. 

Ella a eu une journée difficile aujourd’hui et se prépare comme d’habitude. Elle ferme ses dossiers et son ordinateur.  Elle se dirige vers l’ascenseur, puis elle regarde ses collègues dans les yeux pour voir si sa patronne n’allait pas faire le coup habituel.  Elle pèse sur le bouton et, au moment où elle rentre dans l’ascenseur, elle entend son nom.  Elle voit ses collègues éclater de rire, puis elle explose:
 Ça suffit dit-elle, en criant. 

Elle prend l’ascenseur puis elle s’en va.  Au même moment, elle reçoit un message électronique de son amoureux :  

  • je casse! C’est fini ! 

Elle sent monter une grande colère qui devient de la haine.  Elle se dirige vers l’autobus 45. 

 

Cinq heures et demie du soir à Montréal 

 

Tod vient de sortir de l’écolecomplètement enragé Son professeur venait de mettre la dernière goutte qui a fait déborder le vasepour sa tolérance.  Il avait participé à un concours que son professeur avait organisé. Son professeur lui a fait croire qu’il avait gagné le concours.  Quand, il a présenté son meuble, il s’est brisé en morceaux.  Tod était très en colère.  Celle-ci s’est transformée en haine.  Il a alors préféré sortir de la classe.  Tod sest alors rendu vers l’autobus 45  

 

Cinq heures quarante-cinq du soir à Montréal 

 

Jean sort de son travail en colère parce que ses collègues, une fois de plus, venaient de lui jouer un sale tour.  Ils lui avaient mis de la colle sur sa chaise. Il a eu du mal à décoller la colle sur sa chaise et a dû se lever avec effort, même jusqu’à déchirer son pantalon de travail. Ils ont tous ri, en se moquant sournoisement. 

-Gangd’*de marde…cria-il. 

Il a dû se mettre un chandail autour de la taille pour cacher son derrière. 

Il marche sur la rue et se dirige vers l’autobus 45 avec pleine de colère qui est devenu en haine. 

 

Six heures du soir à Montréal 

 

Hugo vient d’aller porter le sac d’épicerie à son ami.  Il est devant l’arrêt de l’autobus 45 et elle arrive.  Hugo s’apprête à monter avec trois autres passagers qui sont, entre autres, Jessika, Tod et Jean.  Malheureusement, Hugo voit le chauffeur qui le fait souvent trébucher et ssent tout de suite en colère.  Il monte avec les autres passagers, mais au moment où il s’assoit, le chauffeur joue avec l’accélérateur du bus.  Hugo trébuche et commence à injurier le chauffeur du bus. 

  • ***! Tu ne sais pas conduire, crie Hugo. 
  • Voyons ! il n’a pas fait exprès, dit Jessica. 
  • De quoi ! vous vous mêlez, vous ? dit Hugo, en haussant le ton.  
  • Arrêtez ! Monsieur, dit Tod, calmement. 
  • Aller vous faire foutre, crie Hugo avec mépris. 
  • Calmez-vous ! dit Jean. 
  • ALLEZ! DONC TOUS ** ! VOUS AUTRES, cria très fort Hugo. 

 

Jessica, Jean et Tod perdent leur sang-froid.  Jessica prend sa brochette en papillon et poignarde Hugo sur le cou.  Tod prend un de ses outils dans son sac et poignarde Hugo sur le torse.  Jean pousse Hugo qui tombe sur une chaise dans le bus et se casse le cou. 

Les trois entendent un crack sur le cou et Hugo tombe raide mort.  Alors tous les trois se regardent et restent paralysés par l’événement. 

 

Six heures trente du soir à Montréal 

 

Les policiers sont sur les lieux de l’accident et ils questionnent les passagers du bus.  Jessica dit aux policiers :  

  • Il était devenu fou ! 

Jessica, Tod et Jean se regardent entre eux Subtilement, ils séchangent chacun un regard et un sourire sournois et moqueur. 

 

Fin  

  

Miguel Dubé

 

 

 

 

 

 

 

 

LA BANSHEE

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LA BANSHEE

Par : Ludovic Leroux

La banshee est un esprit ou une fée dans le folklore irlandais et des îles Britanniques. Sa représentation est physique, sonore, ou les deux en même temps. Cette dernière aurait la capacité de prédire la mort d’une personne en hurlant son nom et en prédisant quand le moment fatidique aura lieu. Oui! C’est une morbide nouvelle me direz-vous. Cela dit, selon la croyance, ce n’est pas tout le monde qui a droit à ce genre de messager, c’est seulement les personnes ayant un nom de famille commençant
par Ó ou Mc/Mac, comme par exemple O’Tool ou McDuff, qui peuvent recevoir une telle visite.

La banshee est souvent représentée par une femme à la taille fine, au teint pâle, voire blanc comme la neige, avec des cheveux longs pouvant être blancs ou noirs, parfois rouges, flottant au vent.

Sa manifestation peut être entendue sous forme de chanson mélancolique triste ou par un cri strident qui pourrait glacer le sang. Dans les 2 cas, c’est l’annonce d’un très mauvais présage. Celui de la mort d’un membre la famille ou d’une personne importante. Le terme banshee (irlandais) peut aussi s’illustrer par Bean Sidhe et dans le folklore celte par Keening
ou même par Bean SÍ.

Plusieurs médias dans le milieu culturel s’en sont inspirés. En lecture, elle fait son apparition, entre autres, dans le roman La Dame des MacEnnen d’Armand Cabasson et l’Immonde Banshee de Dominique Arly. Au cinéma, le nom banshee désigne un dragon dans Avatar de James Cameron et Dark Shadow de Tim Burton.  La banshee est une méchante, une antagoniste,  dans les séries Supernatural et  Sleepy Hollow. Dans le téléfilm The Banshee elle fait aussi son apparition.

Plusieurs jeux de société ont leur représentation de la banshee, par exemple dans les jeux Donjons et Dragons 3.5 et Warhammer 40 000 (Warhammer 40K).  Dans les jeux vidéo, dont la légendaire série de jeux World of Warcraft,  elle est une servante morte-vivante. En effet, dans Warcraft III : Reign of Chaos  et The Frozen Throne, on peut utiliser la banshee pour capturer des personnages de l’adversaire et Phasmophobia propose quelques fantaisies d’interprétation. Par exemple, la banshee peut être aléatoirement un homme ou une femme. On peut aussi la détecter avec des indices de champs électromagnétiques, une empreinte digitale et une température glaciale.

Finalement, dans l’univers musical plusieurs groupes font mention de la banshee de manière plus ou moins directe. Red Hot Chili Peppers avec leur chanson Suck My Kiss, le groupe The Agonist aussi, avec la chanson The Tempest en sont des exemples.
Pour en savoir davantage sur le sujet fascinant et mystérieux qu’est la Banshee, je vous invite à consulter les sites suivants.

En anglais:  https://www.yourirish.com/folklore/banshees-in-ireland

En français: http://blog.univ-angers.fr/creaturessurnaturelles/creatures-atypiques/banshee/

Une excellente nouvelle…

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Bonjour chers élèves du CFM! 

Ici le vice-président qui vous annonce une excellente nouvelle.  

Sûrement que vous avez entendu parler du “Projet vert du CFM”? Et bien je vous annonce que le projet est maintenant commencé depuis deux semaine! Certains élèves ont déjà travaillé à bouturer quelques plantes qui pourront être distribuées dans les classes dès qu’elles seront prêtes!  

À ce chapitre, si certains d’entre vous veulent participer à ce beau projet, vous pouvez venir me voir moi ou la président Blessed Mwadi ou les membres du conseil  

On est disponible! 

Et en conclusion, je serais super heureux de guider ceux qui veulent aider pour que le projet soit une réussite. 

Merci et à bientôt!! 

De votre chroniqueur du journal du CFM et votre vice-président, Sébastien Lussier-Thibeault