Kwei, Kwei! (Bonjour en amérindien)
Par Isabelle Beauregard
Pour la semaine interculturelle, j’ai envie de vous parler des peuples des Premières Nations. Je n’ai aucune descendance autochtone, mais je suis fière représentante de ces communautés qui autrefois peuplaient le Québec.
Je pourrais aborder différents sujets d’actualité les concernant telles que les guerres de territoire avec nos gouvernements, les problèmes de toxicomanie et le manque criant de ressources dans les réserves, ou encore, je pourrais dénoncer la multitude de viols et d’abus de tous genres faits aux femmes amérindiennes ainsi que la disparition de plusieurs d’entre elles… Mais non, même si tout ceci fait partie d’une réalité, aujourd’hui je vais plutôt vous informer sur lien exceptionnel que les peuples des Premières Nations avaient avec le reste de l’existence.
La spiritualité et le mode de vie de nos ancêtres à peau rouge reposaient sur la croyance en l’existence d’un lien étroit entre les choses de ce monde (lune, étoiles, eau, feu, vent, etc.), les formes de vie de première importance (humains et animaux) et à la Terre-Mère; tout étant interconnecté.
Chaque membre des communautés était lié, dans le monde des esprit, à un animal totem. Cet animal auquel ils étaient liés portait les mêmes caractéristiques qu’eux. Ainsi, il était plus facile de vivre en communauté et d’utiliser les forces de chacun.
Ne demandons pas à un ours d’être actif en hiver et à une truite d’être efficace en temps de sécheresse; par contre, l’écureuil pouvait facilement s’occuper du butin du village et le faucon indiquer la route à suivre lors des déplacements.
Cette forme de pensée les amenaient à respecter la nature profonde de chaque chose, car tous avaient une place importante dans le grand plan de la vie. Ils remerciaient, par différents rituels, l’esprit des bêtes qu’ils chassaient pour la nourriture et célébraient la Terre-Mère pour l’abondance qu’elle leur apportait lors des moissons. Une harmonie parfaite!
En cette semaine interculturelle, prenons exemple sur cette croyance qu’avaient les Amérindiens, connectons nous à l’essentiel et reconnaissons la nature profonde des gens autour de nous. Nous avons tous la même importance dans le grand plan de la vie!
Meegwetch (Merci en amérindien)